Une petite cible, mais une partie du problème
Cela nous ramène au «petit poisson». Mon ordinateur portable privé, mal protégé, peut-être même dépourvus des patchs de sécurité actuels, ne constitue en soi qu’un objectif mineur. Mais dans le contexte d’une attaque en tant qu’élément d’un botnet, il intègre une machinerie globale et constitue ainsi le problème. Dans un contexte un peu différent: la boutique en ligne d’une PME n’est peut-être pas conséquente, mais elle génère néanmoins des charges pour l’entretien et les mises à jour récurrentes. La perspective de pouvoir économiser peut-être (en partie) ces charges pour des raisons de coûts est très tentante. Lorsque l’exploitant de la boutique y renonce, il laisse la porte entrouverte aux groupements criminels et leur accorde inconsciemment l’accès à son serveur. Les criminels en profitent alors p. ex. pour prendre connaissance des données de carte de crédit des clients durant le processus de paiement. Et ensuite piller le compte du client. La petite boutique en ligne devient soudain le tremplin d’une attaque de plus grande ampleur.