Kimata en est déjà à sa deuxième mi-temps au startup space de Schlieren: la jeune entreprise y travaillera encore jusqu’à fin juin. Grâce au concours PostFinance «startup space» workplace, l’entrepreneur Abraham Bobrovsky a gagné une place de travail gratuite pour un semestre dans cet environnement épanouissant. Dans l’interview, il raconte comment il en profite au quotidien.
En grec, «kimata» signifie «vague». Ce nom a été proposé par mon partenaire commercial, Orestis Zambounis, avec qui j’ai monté l’entreprise. Nous essayons effectivement de déclencher une vague.
Dans un premier temps, nous avons développé l’application Mervana, qui permet aux utilisateurs de créer et de partager des micro-jeux de manière intuitive et sans connaissances en programmation. Il s’agit de simples animations en 2D pour smartphone. Notre objectif est à présent de convaincre les clients commerciaux de publier des annonces dans l’environnement de notre application. C’est là que Kimata Networks, la start-up que nous avons fondée en juin 2018, a son rôle à jouer.
Admettons qu’une amie fête son anniversaire. Au lieu de lui envoyer un message traditionnel, l’utilisateur de l’application la surprend avec un micro-jeu créé par ses soins. Celui-ci pourrait par exemple se présenter ainsi: la personne qui fête son anniversaire reçoit une image de gâteau – lorsqu’elle appuie dessus, des chatons s’en échappent. L’utilisateur peut laisser libre cours à son imagination lors de la création des micro-jeux.
C’est une super plateforme pour les marques à la mode. Grâce à l’application Mervana, les annonceurs touchent un public jeune, inventif et engagé qui utilise l’application sur une durée relativement longue et avec une attention élevée. Par ailleurs, les frais de placement sont encore très avantageux pour le moment.
En ce moment, ma tâche principale consiste à convaincre les annonceurs publicitaires des possibilités qu’offre notre application. Je suis donc très souvent en déplacement et je noue de nouveaux contacts presque tous les jours. Pour offrir de meilleures bases décisionnelles aux annonceurs potentiels à l’avenir, nous leur mettons à disposition des données et des informations supplémentaires, comme la durée d’utilisation de l’application, l’âge des utilisateurs et leur répartition géographique.
Ici, je peux en apprendre tous les jours grâce aux autres start-up qui se trouvent dans une situation similaire à la nôtre. J’échange beaucoup avec les autres entrepreneurs et je découvre ainsi comment ils viennent à bout de leurs difficultés. C’est vraiment un environnement génial. Notre déménagement de Bâle à Zurich en valait la peine. Ici, nous sommes au cœur de l’action.
Acquérir des annonceurs publicitaires pour notre application. En parallèle, nous travaillons sur le logiciel de l’application. La prochaine étape pour nous consiste à développer une version iOS en plus de la version Android existante.
Notre objectif d’ici cinq ans est d’enthousiasmer 100 000 utilisateurs pour notre application et de nous positionner dans le domaine de la publicité interactive. Je perçois un fort potentiel de ce côté-là.
Nous n’en sommes encore qu’au tout début; beaucoup de choses peuvent donc changer. Mais notre mission est d’adapter continuellement notre offre aux exigences du marché. Et c’est ce que nous faisons systématiquement.
