PostFinance se trouve dans un environnement économique et réglementaire difficile. Les taux d’intérêt très bas, voire négatifs, depuis des années érodent la marge d’intérêts. Une des raisons expliquant cette situation est la loi sur l’organisation de la Poste, qui interdit à PostFinance d’octroyer de manière autonome des crédits et des hypothèques. La décision de principe du Conseil fédéral en date du 5 septembre 2018 ne change pour l’heure rien à cette situation. Par conséquent, à compter du 1er janvier 2019, PostFinance appliquera les prix usuels dans la branche pour certains produits et prestations qui ne couvrent plus les coûts.
«PostFinance incarne la manière la plus simple de gérer l’argent et un rapport qualité-prix équitable, et cela restera ainsi à l’avenir», selon Hansruedi Köng, CEO de PostFinance. «Je suis tout à fait conscient que les nouveaux tarifs ne réjouiront pas notre clientèle, ce qui est compréhensible. Cela étant, au vu de l’érosion de nos marges et de la nette baisse des recettes, nous ne pouvons plus nous permettre de proposer des prestations à des prix qui ne couvrent pas, et de loin, nos coûts. Toutefois, nous proposons des alternatives grâce auxquelles nos clients pourront éviter une part des nouveaux frais.»