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Créé le 03.11.2021

Fintech et digital banking: les opportunités offertes sur le marché

Quelles évolutions peut-on observer sur le marché de la fintech? Quels défis et opportunités découlent de la coopération entre des établissements financiers bien établis et les entreprises de la fintech? Dans le cadre du Connecta Talk, Sandra Lienhart, CBO Retail Banking de PostFinance, partage ses analyses et ses expériences.

Les entreprises de la fintech développent des solutions novatrices dans le secteur de la finance, et notamment dans le domaine du digital banking. Sandra Lienhart, CBO Retail Banking et membre du comité directeur de PostFinance, expose dans Connecta Talk les dernières évolutions sur le marché suisse. Outre un intérêt globalement à la hausse de la part de la clientèle pour l’e-banking et le mobile banking ainsi qu’une confiance croissante en ces services, Sandra Lienhart constate, du côté de la fintech, une tendance à se concentrer sur certains thèmes bien définis et à anticiper les besoins. «Ici, je pense par exemple à l’e-trading, à l’impact investing, qui permet d’investir en accord avec ses valeurs personnelles et écologiques, au lending, qui s’appuie sur un processus numérisé allant de la demande de crédit à son versement, ainsi qu’au “buy now, pay later”», dit-elle dans la vidéo. Elle est particulièrement enthousiasmée par les futures solutions innovantes offertes à la clientèle commerciale des PME.

Remplacer la concurrence par les synergies

Sandra Lienhart poursuit son entretien en abordant les défis et les risques engendrés par la coopération entre entreprises de la fintech et établissements financiers bien établis. Elle explique qu’aujourd’hui, les préoccupations sont plus au potentiel d’utilisation des synergies qu’à la concurrence. «PostFinance dispose d’une vaste base de clients, d’un modèle commercial hybride avec des sites physiques et de ressources financières; de leur côté, les entreprises de la fintech ont pour elles les solutions et les produits innovants et astucieux», résume-t-elle. Il convient évidemment d’être conscient du fait que ces entreprises, quand elles se transforment en assaillantes numériques, peuvent cannibaliser le propre modèle commercial des établissements financiers. Toutefois les avantages d’une coopération n’en restent pas moins considérables, pour les raisons citées plus haut.

La tendance est davantage au «buy» qu’au «make»

En ce qui concerne la question du «make or buy», c’est-à-dire la décision entre acheter ou produire soi-même, Sandra Lienhart observe une tendance en faveur de l’achat, que ce soit par exemple via des participations ou l’acquisition de produits et de solutions sous la forme d’offres en marque blanche . Dans cette coopération, le nerf de la guerre consiste surtout en ceci que PostFinance, contrairement aux entreprises de la fintech, doit tenir compte d’une infrastructure informatique complexe et aborder avec circonspection le domaine de l’open banking. Et quels sont les risques lors de coopérations avec les entreprises de la fintech? On peut les résumer ainsi: d’une part, toutes les entreprises de la fintech ne survivront pas sur le marché et, d’autre part, on ne peut revendiquer de droit exclusif à l’égard d’une solution innovante donnée. «Quand une entreprise de la fintech a une idée, elle la valide en concertation avec d’autres entreprises, parfois même ses concurrentes», explique Sandra Lienhart.

Découvrez l’intégralité de ses réponses dans la vidéo qui accompagne cet article.

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